Le match de mardi soir face au Real Madrid (1-0) restera incontestablement dans l'histoire de l'OL. Les lyonnais n'ont rien fait de plus que de livrer leur plus belle prestation de la saison, voir même depuis le mois d'août 2008. Tout y était : confiance, qualité technique, pression, engagement... Et tout ça sur deux mi-temps. L'OL n'avait encore jamais réussi à réaliser un bon match complet. Avec du recul et connaissant la qualité de l'adversaire, on peut seulement reprocher aux lyonnais de n'avoir pas su (pu) inscrire le deuxième, voir troisième but qui aurait pu grandement les soulager avant le match retour, dans trois semaines. Il sera difficile de résister à l'armada offensive madrilène, qui jouera chez elle à Bernabeu, mais en même temps, qui n'aurait pas signé avant le match pour un 1-0 ? Moi le premier, j'étais à peu près sur de voir l'OL en encaisser au moins deux mardi soir. Mais la charnière Boumsong - Cris renaît petit à petit, et voilà maintenant trois matchs de suite, toute compétitions confondues, que l'OL n'a pas encaissé de but, un exploit cette saison.
Au départ disposés en 4-3-3, les lyonnais en sont presque venus au 4-1-4-1, avec Toulalan devant la défense. Un système qui s'est particulièrement bien adapté à la physionomie du match et permis de contrer la puissance offensive du Real. Kaka inexistant, Ronaldo emmêlé dans ses dribbles et Higuain bloqué entre Boumsong et Cris, il était dès lors difficile pour les Merengues de s'approcher des buts de Lloris. Il leur était d'autant plus difficile d'avancer qu'il leur fallait surveiller les couloirs olympiens : les tandems Cissokho / Delgado et Reveillère / Govou ayant fait des misères à la défense madrilène.
Cette rigueur technique et tactique prit tout son sens lors de cette 47e minute, après un énième ballon récupéré par Boumsong. Makoun avait alors tout le temps d'avancer tranquillement, de placer son ballon, et de décocher une frappe splendide qui allât dans la lucarne gauche de Casillas. On remarque dans cette action la faiblesse défensive du Real, qui n'a en aucun été presser le milieu lyonnais, et continué de défendre tout en reculant, trop attiré par les déplacements de Lisandro.
Grâce à ce ce but, Makoun aura pris sa revanche sur les supporters qui le sifflaient depuis la fin de l'année dernière. Une belle renaissance donc, pour un joueur physique qui pourrait faire du bien au milieu lyonnais si la confiance suit. Difficile de parler d'individualités tant tous les lyonnais ont hissé leur niveau de jeu et fait face au Real Madrid. Il faudra à présent confirmer dans moins de trois semaines, devant 80 000 madrilènes prêts à tout pour voir leur équipes se qualifier en quarts de finale. La tâche s'annonce ardue, mais l'OL semble cette saison sur un nuage les soirs de Ligue des Champions.
Au départ disposés en 4-3-3, les lyonnais en sont presque venus au 4-1-4-1, avec Toulalan devant la défense. Un système qui s'est particulièrement bien adapté à la physionomie du match et permis de contrer la puissance offensive du Real. Kaka inexistant, Ronaldo emmêlé dans ses dribbles et Higuain bloqué entre Boumsong et Cris, il était dès lors difficile pour les Merengues de s'approcher des buts de Lloris. Il leur était d'autant plus difficile d'avancer qu'il leur fallait surveiller les couloirs olympiens : les tandems Cissokho / Delgado et Reveillère / Govou ayant fait des misères à la défense madrilène.
Cette rigueur technique et tactique prit tout son sens lors de cette 47e minute, après un énième ballon récupéré par Boumsong. Makoun avait alors tout le temps d'avancer tranquillement, de placer son ballon, et de décocher une frappe splendide qui allât dans la lucarne gauche de Casillas. On remarque dans cette action la faiblesse défensive du Real, qui n'a en aucun été presser le milieu lyonnais, et continué de défendre tout en reculant, trop attiré par les déplacements de Lisandro.
Grâce à ce ce but, Makoun aura pris sa revanche sur les supporters qui le sifflaient depuis la fin de l'année dernière. Une belle renaissance donc, pour un joueur physique qui pourrait faire du bien au milieu lyonnais si la confiance suit. Difficile de parler d'individualités tant tous les lyonnais ont hissé leur niveau de jeu et fait face au Real Madrid. Il faudra à présent confirmer dans moins de trois semaines, devant 80 000 madrilènes prêts à tout pour voir leur équipes se qualifier en quarts de finale. La tâche s'annonce ardue, mais l'OL semble cette saison sur un nuage les soirs de Ligue des Champions.