C'est beau la Hongrie

L'OL n'a pas failli à sa mission, hier soir face à Debrecen, pour le compte de la 2ème journée de la Ligue des Champions. Il fallait qu'il gagne, il l'a fait, et accessoirement soigner sa différence de buts, il l'a fait aussi. Avec un banc décimé de joueurs d'expérience, mais rempli de jeunes voulant prouver qu'ils sont bien à leurs places au sein de l'effectif professionnel, l'OL a su se rendre le matche facile en menant 3-0 à la 24ème minute de jeu..! Mais le score ne précise pas que les lyonnais ont eu quelques frayeurs, surtout en deuxième mi-temps, conséquence de l'entrée en jeu côté hongrois de Rudolf, très bon hier soir. Pas d'erreurs défensives cette fois, Cris et Toulalan ayant bien tenu l'attaque hongroise. Cette charnière là est solide et pourrait bien ne pas changer jusqu'au retour du très attendu Boumsong.

Mais les lyonnais se sont aussi rassurés sur leur puissance offensive, moins en vue en septembre qu'en août. Les abscences de Bastos, Delgado et Lisandro se faisaient ressentir sur le terrain, mais en marquant quatre fois (par quatre buteurs différents), l'équipe a fait taire l'idée naissante d'une Lisandro-Bastos dépendance. Govou, Kallström, Gomis et Pjanic, tous les quatre buteurs hier soir, ont montré qu'il fallait compter sur eux pour cette saison, avec mention spéciale aux deux derniers : Gomis ayant inscrit son troisième but consécutif en autant de rencontres, et Pjanic honorant fièrement le numéro floqué sur son dos, à croire qu'il est magique. Juninho peut dormir tranquille, la relève est assurée.

Une mi-temps pour réagir

À l'heure qu'il est, Mathieu Bodmer doit se poser des questions. Fantomatique hier soir lors de la première mi-temps du matche face à Toulouse, sa blessure aux adducteurs pourrait bien être le tournant de sa carrière. Remplacé au bout de 45 min désastreuses, confortant ainsi mon opinion (et celle de beaucoup d'autres) que sa vraie place n'est pas en défense centrale, il n'était de toute façon pas dit que sans cette blessure, Claude Puel ne l'aurait pas rappelé sur le banc de touche. C'est simple : sans lui, ça n'était plus du tout la même équipe. Inerte et bousculé par des toulousains bien placés et toujours dans les bons coups, l'OL a vécu une première mi-temps difficile. Dès la 8ème minute, Bodmer a donc "offert" sur un plateau l'ouverture du score à Sissoko, bien aidé ensuite par Cris. Décidément, cette défense centrale est complètement à revoir. Le policier n'est plus ce qu'il était, mais on lui laissera le bénéficie du doute tant sa deuxième mi-temps aux côtés de Toulalan était nettement supérieure à la première. Toulalan qui pourrait bien prendre définitivement la place de Bodmer en défense centrale, en attendant le retour de Boumsong. Auteur encore une fois d'un prestation formidable, il est bien le maillon fort de l'équipe.

En 4-4-2 avec l'entrée de Tafer aux côtés de Gomis, l'OL a su retrouver son jeu avant d'égaliser puis de prendre l'avantage grâce aux deux cités précédemment. Emmené par un Pjanic un peu trop individualiste, mais tellement "Juniniesque" sur les coups-francs, les gones ont sur faire oublier les absences de Delgado, Bastos, Lisandro et Ederson. Gomis, meilleur buteur du club avec 4 buts en Ligue 1, semble surfer sur la vague qui emmène l'OL vers de beaux horizons. Bodmer, lui, se pose toujours des questions.

Là-haut, Hugo

Les supporters de l'OL ne regretteront pas la décision de Mr Fautrel, l'arbitre de la rencontre de Paris-SG-Lyon, d'avoir accordé ce but à Gomis à la 85ème minute alors qu'il était hors-jeu au départ du ballon sur la passe de Lisandro. Dans le doute, avantage à l'attaque.
Mais à vrai dire, les lyonnais étaient très mal partis pour préserver leur invincibilité cette saison, et encore moins pour enchaîner un 8ème succès consécutif, toute compétition confondues. En alignant trois milieux récupérateurs et en laissant Pjanic sur le banc, Puel avait mis l'accent sur le physique au détriment de la technique et comptait bien remporter la fameuse "bataille du milieu". Peine perdu, le duo Makelele-Clément a étouffé les milieux lyonnais, et réussi à alimenter les quatre joueurs offensifs alignés par Kombouaré. Face à un PSG jouant libéré, facile et rapide, l'OL n'a pas su retrouver son jeu du début de saison et était beaucoup trop lent et attentiste pour pouvoir mettre en danger les parisiens. L'ouverture du score de Giuly (qui aime décidément bien marquer contre l'OL) n'est que la conséquence du mauvais choix tactique de Claude Puel. Mais s'il faut bien lui accorder quelque chose cette saison, c'est bien sa remise en question de ses choix et de sa phylosophie de jeu. Je ne suis pas sur qu'il y a encore quelques mois, l'ancien lillois aurait réajuster son équipe dès la mi-temps : la rentrée de Gomis puis de Pjanic à donner un second souffle aux lyonnais, emmené par "Jésus" (dixit Grégory Coupet) alias Hugo Lloris, actuellement le meilleur gardien français, quoi qu'en dise les marseillais ! L'ex-niçois à été crédité d'un 9 dans l'Equipe d'aujourd'hui ! La suite, on la connaît. Malgré quelques frayeurs (qui n'en sont plus avec un gardien hors du commun), les lyonnais ont su garder le ballon et se rapprocher du but parisien. Et Gomis aurait même pu inscrire un doublé en fin de matche.

Incroyable Toulalan

Il est un peu plus de 20 h hier soir lorsque l'on apprend que Mathieu Bodmer, habituel titulaire au poste de défenseur centrale gauche aux côtés de l'inamovible Cris, est forfait pour le premier matche de Ligue des Champions de la saison, face à la Fiorentina. Problème : Jean-Alain Boumsong, titulaire l'an dernier est bléssé pour encore trois semaines, et Cleber Anderson est en phase de rétablissement. Claude Puel n'a plus qu'une solution, faire descendre Jérémy Toulalan d'un cran, le récupérateur si important au milieu de terrain pour combler la charnière centrale, Makoun le remplaçant au milieu.
Pas vraiment habitué au poste (il n'a joué que 3 à 4 matches à cette place dans sa carrière), il délivrera cependant une partition étonnante : bien placé, toujours dans les coups, efficace et rassurant, il évita à Lloris de se mettre en valeur. Gilardino peut en témoigner : il doit encore se demander comment Toulalan a pu revenir le tacler et sortir le ballon en corner alors qu'il se trouvait tout seul face au gardien lyonnais, à la 24ème minute. Son carton rouge reçu à la fin de la 1ère mi-temps pour un coup de coude sur...Toulalan est une preuve de son agacement envers le néo-défenseur. Mais l'inusable ancien nantais était toujours et bien là, tout le long du matche, jusqu'à la dernière minute. Courir, tacler, récupérer, aller aux duels, il sait faire, il adore ça. Physique mais pas technique, Toulalan a mis tout le monde d'accord. Jusqu'à ce qu'on se pose la question : n'est-il pas l'homme idéal pour occuper le poste avec Cris ? Bodmer n'a jamais véritablement convaincu à ce poste, et en l'absence de Boumsong, les doutes défensifs sont réels depuis le début de la saison. Seul bémol : à la gauche de Cris, il manquerait au milieu de terrain, dans la récupération et la bataille physique.
Difficile de se faire une opinion sur seulement un matche, mais Claude Puel -et Raymond Domenech- doivent bien cogiter.

Une victoire importante

Dans la douleur, Lyon a réussi à faire ce qu'il n'avait pas réussi lors des deux dernières saisons : remporter son premier matche de Ligue des Champions. Il aura cependant fallu attendre la deuxième mi-temps pour voir le Lyon conquérant que l'on a l'habitude de voir depuis le début de la saison, bien aidé par l'expulsion de Gilardino à la pause. Mais la Fiorentina avait décidé de jouer physique ce soir, et les lyonnais ont pris des coups. Il est vrai que Claude Puel a du faire face à deux situations inattendues : le forfait de Bodmer avant le matche, ce qui l'obligea à faire reculer Toulalan en défense centrale aux côtés de Cris, et la blessure de Bastos, sorti à la 26ème minute, remplacé par Sidney Govou. D'entrée, le plus ancien de la maison lyonnaise s'est mis au rythme du matche, et c'est lors de la seconde période que l'OL a pu développer son jeu. Heureusement pour La Viola, elle a pu se reposer sur les exploits de Frey jusqu'à la dernière minute, énorme ce soir. Seul Pjanic à su trouver la faille à la 76ème minute. A bout portant, le jeune meneur de jeu lyonnais a su garder son sang froid, et n'en fini plus de marquer : déjà troix buts cette saison toutes compétitions confondues ! Un véritable petit Juninho !
Lisandro aussi s'est mis en valeur. Lui qui n'avait plus joué depuis le matche face à Nancy, il a signé un excellent retour, s'offrant plusieurs occasions. Bien aidé par Aly Cissokho, encore maître de son côté gauche. Mais le lyonnais le plus en vu a bien été celui qui ne jouait pas à son poste : Jérémy Toulalan. Incroyable de générosité et de courage, il était le dernier rempart d'une défense lyonnaise envahie par les assauts italiens en fin de matche !

Une victoire importante qui lance la saison européenne lyonnaise qu'on espère belle et longue. Mais l'OL devra confirmer dans deux semaines en Hongrie, avant de partir vers Liverpool pour ce qui sera sûrement le choc des leaders !

A eux de jouer !

L'Olympique Lyonnais fait son entrée mercredi soir en Ligue des Champions, pour la dixième année consécutive. Après une épopée européenne 2008/2009 faite principalement de matches complètement fous, mais terminée sur une déroute, le Lyon aura à cœur de poser définitivement sa patte au milieu des grands clubs européens. Et par la même occasion de confirmer au sceptiques -et aux journalistes qui voient Marseille comme meilleur club français, et accessoirement en demi-finales- que le moteur du football français se trouvent bien entre Rhône et Saône.

A vrai dire, il y a longtemps que Lyon n'avait abordé la Ligue des Champions avec autant de convictions. La triplette offensive Lisandro-Gomis-Bastos associée au retour réussi de Govou promettent des soirées de milieu de semaine de folie ! Hugo Lloris semble s'être complètement remis de son explusion de la semaine passée avec l'Equipe de France, comme le confirme son matche contre Lorient, tandis que la défense paraît de plus en plus sereine.

Dans un groupe à sa portée, l'OL peut viser la première place. On attend plus qu'eux.

Ce côté gauche

Il aura donc fallu attendre la dernière journée du mercato estivale pour connaître le groupe professionnel définitif de l'Olympique Lyonnais. Exit Grosso et Mounier, partis sous d'autres horizons (re)trouver du temps de jeu. Vu d'ici, les erreurs commises lors des deux dernières saisons sont donc renouvelées. Le flanc gauche de l'OL -gros chantier de ce mercato- se retrouve donc sans remplaçants véritables. Les dirigeants doivent donc avoir la mémoire courte pour ne pas se rappeler le manque de joueurs évoluant côté gauche lorsque les titulaires étaient absents.

En 2008/2009, le titulaire du poste de latéral gauche, Fabio Grosso, s'est fait remplacer par Kolodziejczak, pas convaincant par manque d'expérience, Mensah, défenseur centrale et Kallström, milieu de terrain. Le recrutement d'Aly Cissokho associé à la conservation de Grosso prédisait de belles heures à l'OL et, surtout, plus de prise de tête de ce côté. Mais l'OL n'a pas su conserver son champion de monde italien et se retrouve, comme depuis un an et demi et le départ de Nadir Belhadj à Portsmouth, sans doublure pour le poste d'arrière droit. Difficile pour un club qui se veut faire parti des 10 meilleurs clubs européens et souhaite remporter la Ligue des Champions.

La conservation d'Anthony Mounier aurait aussi pu être bénéfique pour pallier à une éventuelle absences de Bastos, Delgado ou Govou. Mais plus que la consistance du banc, c'est surtout et encore une fois la vente de l'un des espoirs du club qui est étonnante. Après Ben Arfa, Rémy, Benzema et Paillot, c'est le dernier grand espoir de la génération 87 qui s'en va.
Claude Puel, pourtant connu pour savoir faire confiance aux jeunes, n'a donc gardé aucun de ces cinq joueurs...et souhaité racheter Loic Rémy à Nice pour le double du prix de vente cet été..! Génération dorée, génération rejetée ? On espère qu'il en sera autrement pour les jeunes qui commencent à prendre place sur le banc et rentrer sur les terrains. Belfodil et Gonalons semblent avoir du crédit auprès du coach, Tafer beaucoup moins...

Lyon, c'est en haut !

Voilà longtemps que l'on n'avait pas vu l'OL à ce niveau de jeu. Hormis quelque matches lors de la saison 2007/2008, il faut remonter à celle d'avant et son sixième sacre pour retrouver une trace d'envie collective, de talent individuel, de facilité de jeu et de mouvement. A vrai dire, il n'y a pas grand-chose à reprocher à cet OL là. Il semble désormais loin le temps du frein à main et du jeu de l'équipe reposant sur deux joueurs. Avec Pjanic à la baguette, le trio offensif Lissandro-Gomis-Bastos fait déjà très peur, et Claude Puel peut commencer à s'arracher les cheveux pour savoir comment y intégrer Govou (le capitaine fraichement nommé) lors de son retour, tout en conservant ses trois buteurs... Un problème de riche !

Cette victoire contre Nancy n'aura pas changé grand-chose côté lyonnais, hormis la conviction que l'OL détient dans ses rangs le meilleur gardien français, décisif à plusieurs reprises samedi soir, et une force collective croissante. Seule la défense centrale reste toujours perfectible, et inquiète à l'approche des gros matches (Paris, Fiorentina, Liverpool). Il y a encore du travail.

Claude Puel semble avoir appris de ses erreurs de la précédente saison, et l'OL s'en porte mieux. Premier à égalité avec Bordeaux et le PSG, l'avenir lyonnais semble s'écrire en majuscules.

Un nouveau départ

Un mois et demi après le dernier billet et une nouvelle saison déjà bien entamée, il est temps pour le blog de se remettre à jour.
La période des transfert est (presque) terminée, et l'OL possède sa nouvelle belle équipe. Et pourtant, l'été lyonnais était pourtant mal parti. Au départ de Juninho s'est ajouté celui de Benzema, puis de Keita. Plus que le départ des deux stars et maître à jouer de l'équipe, c'est toute l'attaque lyonnaise qui était décimée et interpellait les supporters. Jean-Michel Aulas à donc sorti son chéquier et ramener des joueurs d'envergure à l'OL. Depuis, les premiers matches des lyonnais ont laissé entrevoir de belles promesses pour cette saison. Les "nouveaux" se sont formidablement bien intégrés, à l'image de Lissandro, déjà auteur de 5 buts depuis le début de la saison et le style de jeu développé par l'équipe est tout de même beaucoup plus attrayant que celui de l'an dernier. De la à affirmer que le départ des deux "cadors" a permis aux autres joueurs de se libérer, il n'y a qu'un pas.

Evidemment, tout n'est pas parfait, et la défense centrale est le secteur qui pose le plus d'interrogations. Bodmer-Cris, c'est solide, mais pas très rapide. Sur les ailes, Cissokho semble trouver ses marques au fur et à mesure des matches, et Reveillère à profité de la blessure de Clerc pour s'installer durablement sur le côté droit et réaliser l'un de ses meilleurs début de saison de sa carrière.
Au milieu, Kallstrom semble prendre de plus en plus d'importance au détriment de Makoun, et l'explosion de Pjanic est lancée.
L'attaque, elle, est la belle surprise de cette année. Composée de trois des quatre recrues estivales, le mélange a pris très vite et les défense de Ligue 1 (et d'Europe ?) commencent à trembler.

Reste à l'OL de réaliser ces belles promesses par la reconquête du titre de Champion de France et un très bon parcours en Ligue des Champions...

Lyon se met en route

Il y a encore une journée, j'aurais titré ce post : "Mais que fait l'OL ?" Mais après l'accord entre Porto et Lyon sur le dossier Lissandro Lopez (reste au joueur de valider son futur contrat), l'OL semble lancé sur le marché des transferts avec, une fois n'est pas coutume, un très gros coup comme première recrue. Le dossier de l'attaque est évidement le plus prioritaire, car après les départs de Benzema et Keita, et en attendant celui de Mounier (et Govou ?), l'Olympique lyonnais n'a qu'un seul attaquant d'expérience : Frédéric Piquionne. Diificile du coup d'être crédible pour un club qui vise le titre et un quart de finale de Ligue des Champions.
A un peu plus d'un mois de l'ouverture de la saison 2009/2010 de Ligue 1, l'OL planche donc sur sa future attaque. Gignac et Rémy semblent en pôle pour suppléer Lopez dans un 4-4-2 que Claude Puel et Jean-Michel Aulas ont confirmé, tandis que la piste Bastos a été relancé. En défense, on parle toujours d'André Santos. Une équipe se dessine, qui pourrait bien être alléchante si tant est que les précédents cités venaient à signer entre Rhône et Saône.
L'OL n'a plus le choix, le 25 juillet il débutera la Peace Cup, en espérant faire bonne figure en tant que tenant du titre. Et l'occasion sera belle de saluer la nouvelle équipe de Karim Benzema, et l'ancienne de Lissandro Lopez..?

Salut, Karim !

Karim Benzema a quitté l'Olympique Lyonnais. Après y avoir passé cinq saisons, l'appât tendu par Florentino Perez était trop grand pour qu'il puisse y rester encore une année de plus. Année qu'il avait affirmé vouloir jouer chez les Gones, jusqu'à la Coupe du Monde. On ne doute bien sur pas de la sincérité de ses propos déclarés il y a quelques semaines, mais le contexte a bien trop changé pour que Jean-Michel Aulas ne lâche pas son joueur au plus grand de tous les clubs. Le Real Madrid a de plus toujours était le rêve de Benzema. Qu'importe la concurrence, qu'importe le contexte, qu'importe la "starisation" du club, qu'importe le désir d'Alex Ferguson, Benzema voulait rejoindre le Real Madrid. Contre 35 M€ (plus 6 M€ de bonus liés aux résultats du club et du joueur), Aulas a donc décidé de céder son incroyable talent. Et il faut ici souligner le geste du président lyonnais : Manchester United allait faire une proposition de 50M€, mais JMA à privilégié l'affectif à l'économie.

L'argent mis sur le marché par le président madrilène et la possible valse des grands attaquants en Europe étaient de plus de trop bonnes opportunitées pour vendre Benzema au prix fort. Nul doute que dans un an, le contexte économique et sportif sera beaucoup moins intéressant.

Alors on ne peut souhaiter que du bonheur et de la réussite à ce (notre) joueur hors normes, fait maison, à qui l'on doit beaucoup de moments inoubliables et magiques. Qui oubliera ses buts contre Manchester United, Glasgow Rangers, Lens, Saint-Etienne, etc..? Karim Benzema, pur produit lyonnais, sera à jamais la fierté des Gones.

Aux portes d'un départ

Il y a encore quelques mois, rien ne disait que Benzema ne serait plus lyonnais la saison prochaine. Aujourd'hui, tout a changé. Il faut dire que le président du Real Madrid, Florentino Perez, a mis le feu au marché des transfert en injectant 159 M€ en Europe. Manchester United, récupérant 94 M€ en échange de Christiano Ronaldo aimerait bien en profiter en enrôlant "notre" prodige d'attaquant. Mais le Real est aussi sur le coup.
Karim Benzema a pourtant répété plusieurs fois qu'il souhaitait rester encore une dernière saison sur les bords du Rhône, mais Jean-Michel Aulas, décidément intenable, a ouvert une porte il y a deux semaines en prononçant la phrase fatidique : "Benzema n'est pas intransférable". L'appât du gain est-il plus fort que la conservation d'un des plus grand joueur de l'histoire de l'Olympique Lyonnais ? J'en ai bien peur.
Il faut dire qu'un mercato de cet envergure, avec un président du Real sans vraiment de limites budgétaires, ne se représentera pas si souvent. Une valse de départs des grands attaquants d'Europe (Eto'o, Ibrahimovic, Tevez...) ne se reproduira pas non plus dans un an, lorsqu'ils seront tous bien ancrés au sein de leur club. Et les soldes que propose le Real Madrid peuvent aussi tenter l'OL à proposer Benzema contre un joueur plus une somme d'argent (on parle de Huntellar + 25 M€). En Angleterre, c'est Sir Alex Ferguson qui rêve jours et nuits du prodige lyonnais, prêt à sortir 40 à 45 M€ tout droit venus de...Madrid. Dans cette situation, difficile pour l'OL de rivaliser.

Juninho, ce héros

Hier, en signant au club de Doha, Al-Gharafa, Juninho à tourné une des plus grande page de l'histoire de l'OL. Cette histoire qu'il a commencé à écrire en juillet 2001, marqué par ses 44 coups-francs inscrits sous le maillot lyonnais, ses 100 buts, son capitanat, son état d'esprit, mais surtout ses trophée acquis à Lyon, restera à jamais comme la plus belle histoire que les Gones auront vus. Arrivé entre Rhône et Saône il y a déjà huit ans, il offrit à l'OL son premier titre de Champion de France lors de sa première saison. Il enchaîna ensuite avec six autres titres de champions, six Trophée des Champions et une Coupe de France, sans compter les moments de gloire qui font de lui ce qu'il est aujourd'hui. On n'oubliera jamais ses coups-francs contre le Bayern Munich en 2003, Ajaccio en 2006, Barcelone en 2007, Sedan en 2008 ou encore Barcelone en février dernier.

Avec un état d'esprit de gagnant, Juninho était le symbole d'une équipe lyonnaise au top de sa forme durant les années 2000. Véritable métronome du jeu lyonnais, le 4-3-3 "à la lyonnaise" a été créé pour lui par Paul Le Guen. Dans un milieu à trois, Juninho servait de stoppeur, relayeur et meneur de jeu à la fois. Le Lien qui unissait l'équipe.
Il manquera terriblement à l'OL, et en attendant une éventuelle reconversion dans le staff lyonnais, on lui souhaite tous de passer une fin de carrière tranquille et heureuse...et de marquer encore beaucoup de coups-francs !

Parlons transferts

Le mercato d'été s'est ouvert aujourd'hui, et comme d'habitude beaucoup de noms circulent du côté de Tola Vologe. Mais avant de citer les noms des possibles futur lyonnais, voyons dans quels secteurs l'Olympique Lyonnais doit recruter.

Défense : Pas de souci concernant Hugo Lloris, a priori non plus du côté de Rémy Vercoutre. Les problèmes viendraient plutôt du côté des latéraux : Clerc devrait discuter d'une éventuelle prolongation de contrat (sachant que Manchester United est intéressé), Reveillère se pose la question de rester ou pas, et Grosso aimerait rentrer au pays, surement influencé par sa fin de saison passée sur le banc. Dans l'axe, Cris et Boumsong devraient rester. Mensah est à part, après sa très mauvaise saison (blessures, problèmes externes, etc...), il a dit qu'il réfléchissait à partir ou non. A priori, Bodmer devrait jouer en défense centrale l'année prochaine (un beau gâchis..), mais à la place de qui ?
Milieu : Contrairement au mercato 2008 ou le milieu de terrain était le chantier principal, l'OL n'y touchera presque pas cette année. Juninho parti, son remplaçant se trouve déjà sur les bords du Rhône : Ederson, Pjanic et Delgado postulent pour une place au milieu. Les autres resteront aussi, des doutes subsitent cependant sur Kallström.
Attaque : Karim Benzema devrait rester encore un an, Sidney Govou se pose la question et Anthony Mounier souhaite partir pour plus de temps de jeu. Le staff aimerait aussi vendre (ou prêter) Keita. Reste le cas Piquionne. Un départ est possible, voir souhaitable. Mais son comportement toujours impeccable et son entente avec Benzema peut le faire rester.

Dans l'idéal, l'OL devrait recruter un latéral droit et un latéral gauche, un attaquant et un milieu offensif (gauche de préférence).
Le nom le plus cité du moment est Lissandro lopez, attaquant du FC Porto. Il pourrait bien être la première recrue de l'OL. Capable de jouer dans l'axe ou à droite (Govou pourrait passer à gauche dans ce cas), il ferait un complément idéal à Karim Benzema.
On parle aussi beaucoup d'un retour de Loïc Rémy. Comme Lopez, il peut jouer à droite ou dans l'axe. Habitué de la maison, il pourrait faire l'objet d'un échange avec Anthony Mounier en plus d'une somme d'argent.
Les noms de Gignac, Hoarau, Niang et Erding ont aussi circulé, mais ce sont plus des rumeurs pour faire parler que de véritables pistes. Au cas ou ces pistes deviendraient sèrieuses, ma préférence pencherait plutôt du côté de Gignac, si Lopez ne venait pas. La piste Bastos a également été citée.
Au milieu, on parle de Patrick Vieira. A bientôt 33 ans, ce serait un contrepied dans la politique de recrutement du club. Ce choix peut laisser perplexe : Vieira sera-t'il opérationnel toute la saison ? Peut-il remplacer Juninho dans le vestiaire ? Ces question méritent d'être posées. On parle aussi du barcelonais Hleb. Ce pourrait bien être le gros coup de l'OL cet été. Et un très bon investissement.
En défense, Aly Cissoko, arrière gauche du FC Porto, est en pole pour suppléer Fabio Grosso. Pas encore de noms à droite.

Mes préférences : départs de Grosso, Clerc et/ou Reveillère, de Keita et Piquionne. Arrivées de Cissoko, Fanni (ou Chretien), Bastos, Hleb, Rémy, Lopez ou Gignac.

Les tops & les flops

Après avoir fait un bref bilan de la saison de l'OL, je vais ici m'intéresser -comme le titre l'indique- aux tops et aux flops de la saison 2008/2009 des lyonnais.

Les tops. Ils sont peu nombreux. Pas étonnant après la saison de la perte du titre de champion de France, de la Coupe de France et du Trophée des Champions, mais il y en a tout de même quelques uns :

Hugo Lloris : C'est évidemment l'homme fort de l'OL cette saison. Pour sa première année entre Rhône et Saône, il a brillamment repris le flambeau de l'inoubliable Grégory Coupet. Vif, précis et sur de lui, il n'a céssé d'augmenter son niveau de jeu au cours de la saison, et surtout engrangé de l'expèrience au plus haut niveau en Ligue des Champions. Saison au cours de laquelle il a connu sa première sélection en Equipe de France, n'encaissant aucun but face à l'Uruguay, puis a été élu meilleur gardien du championnat de France de Ligue 1 aux trophées UNFP. Simple, efficace et toujours souriant, les autres joueurs devrait prendre exemple sur lui.
Lamine Gassama : On l'a vu seulement 8 fois cette saison (Ligue 1 + Ligue des Champions), mais c'est inévitablement le futur arrière droit de l'OL. Profitant des blessures de Clerc puis de Reveillère, il a réussi a s'imposer avant que les hommes d'expérience ne lui reprennent son côté. On oubli souvent qu'a plusieurs reprises, Puel l'a préféré à Fabio Grosso, champion du monde en titre...
Anthony Mounier : Avec 18 matches joués et deux buts, Mounier s'est révélé cette saison au poste d'ailier gauche. Son matche aller face à Nancy fût un déclic. Très rapide, il est devenu une véritable alternative côté gauche. Malheureusement, Puel ne semble pas lui accorder plus de confiance, et Anthony souhaiterais partir pour plus de temps de jeu. Si tel est le cas, ce sera un beau gâchis.
Cesar Delgado : Son premier but face à Sochaux, le 29 octobre 2008, sera son déclic. Depuis, Delgado s'est imposé au sein du milieu lyonnais, que ce soit à gauche, à droite ou dans l'axe. Écarté par Claude Puel en début de saison, il n'a jamais renoncé pour prouver son niveau et ses bonnes intentions. Ça a marché. On pourra compter sur lui dans deux mois.
Jean-Alain Boumsong : Malgré un début de saison difficile, très critiqué et laissé sur le banc au profit de Mathieu Bodmer, pourtant milieu de terrain, Boumsong a su saisir sa chance suite à la blessure de ce dernier et la méforme de Cris. Il est devenu un titulaire indiscutable au sein de l'arrière garde lyonnaise, à la suite d'un fantastique hiver.

Les flops. Plus nombreux que les tops, on pourrait citer pas mal de joueurs et de circonstances. J'ai retenu ceux-ci :

Le recrutement : A part Lloris, le recrutement lyonnais durant l'été 2008 aura été catastrophique, à l'image de Mensah, le Big Flop (!) de la saison. Suivent Piquionne et Pjanic. Ces trois là n'auront rien apporter du tout à l'OL et leur départ cet été (hormis Pjanic, le club compte vraiment sur lui) semble tout trouvé. Ederson et Makoun ont eux alterné le bon et moins bon, en fonction surtout de la place qu'ils occupaient sur le terrain. A confirmer.
AbdulKader Keita : Au sortir d'une première saison ratée avec l'Olympique Lyonnais, Keita a fait...pire. Moins de temps de jeu, pas de buts (ou presque) et encore plus de déchets. Même Claude Puel (qui l'a pourtant révélé à Lille) semble ne plus avoir confiance en lui. A 18 M€ le joueur, ça fait cher le flop..!
Le jeu : Il aura été synonyme d'échec cette saison. Pas de fond de jeu, pas assez de soutien à Karim Benzema, trop défensif. Tout le monde s'accorde à dire que sans réelle volonté de beau jeu porté vers l'avant, l'OL ne pouvait s'attendre à pas grand chose. Bordeaux en est le contre-exemple.
Le manque de buts : Lié au point précédent, l'OL n'a marqué que 52 fois cette saison, contre 67 pour l'OM, la meilleur attaque. Lié aussi à la saison difficile de Karim Benzema, qui finira tout de même deuxième meilleur buteur derrière Gignac,24 buts, mais à égalité avec Hoarau, 17 buts. Lié enfin au point suivant.
Les blessures : C'est le seul flop qui ne peut être attribué aux joueurs ou à l'OL en général. Les lyonnais n'ont pas été pas épargné cette saison. Tout le monde ou presque est passé par l'infirmerie. On citera notamment Clerc, Reveillère, Fabio Santos, Keita, Govou, Delgado, Bodmer, Pjanic. Dans tout cela, les rétablissements ultras rapides de Reveillère et Govou ont apaisés les esprits.
Fred et Fabio Santos : Le premier à pourri le vestiaire cet hiver. Il voulait plus de temps de jeu, plus d'argent, plus de tout. Il était difficile d'envisager de le garder. Il est parti cet hiver... après la fin du mercato européen, ne laissant pas le temps à l'OL pour lui trouver un successeur. Ses deux premières années à l'OL paraissent bien loin... du gâchis... Le second a vu sa saison minée par des blessures. Et comme ses deux précédents compatriotes, Puel ne lui a pas laissé beaucoup le temps de jouer. Beaucoup voyait pourtant ce joueur au fort caractère comme un potentiel titulaire, depuis ses matches du début de la saison 2007/2008. A la suite de son accrochage avec le coach à la mi-temps du matche contre Valenciennes, l'OL a décidé de résilier son contrat.

Décevant, peut mieux faire

Ça y est, la saison est terminée, son champion a été couronné, ses mauvais élèves sont rétrogradés, et le temps des bilans est arrivé. L'Olympique Lyonnais, pour la première fois depuis 7 ans, n'aura soulevé aucun trophée cette saison. Sentence d'un parcours chaotique, comprenant de rares moments de gloire au milieu de déceptions intenses, emmenées par un jeu peu flamboyant et une panne de qualités offensives. Il y aura eu, en Ligue 1 comme en Ligue des Champions, des matches mémorables, mais tout le monde se souviendra surtout des choix paradoxales de Claude Puel, du manque de soutien à Benzema en attaque, de la dernière saison de Juninho... Hier encore, après quelques motifs d'espoir en vu de la saison prochaine depuis le matche contre l'OM, Claude Puel a récidivé en alignant Bodmer en défense centrale... Boumsong était pourtant sur le banc.
Peu de joueurs cette saison auront joué à leur véritable poste. Pouvons-nous considérer ça comme un effectif polyvalent, ou comme un problème de recrutement ? Il ne faudra cependant pas oublier que les 3/4 des joueurs ont du passer sous une échelle en début de saison, explication la plus probable après la quantité de blessures dont l'OL s'est vu infliger... Ne pas oublier non plus que depuis le retour de Sydney Govou, l'OL est invaincu. Un motif que les dirigeants ne devront pas oublier au moment de discuter avec le latéral droit, pièce maîtresse des Gones, qui se pose des questions sur son avenir.
Et c'est justement sur le recrutement et à sa capacité de garder ses cadres -et accessoirement de laisser partir ses boulets- que l'OL sera jugé cet été. Plusieurs noms circulent déjà, mais le club doit retrouver son standing, regagner des titres, et encore une fois, allez plus loin en Ligue des Champions. Il est peut-être temps pour l'OL de passer la deuxième au niveau européen, après avoir rétrogradé sur la scène française.

De la victoire à la fierté

La victoire de l'Olympique Lyonnais sur l'OM, hier soir au Stade Vélodrome, a donné bien plus aux lyonnais que quatre points d'avance sur le PSG. Les Gones restent troisième, certes, à quatre points de son adversaire meurtri, mais le doublé de Benzema conjugué au sublime coup franc de Juninho (le quarante quatrième !) ont -presque- sauvé la saison bien pâle de cet OL 2008/2009.

Ce n'était pas parfait, comme souvent, mais il y avait de l'envie, de la volonté, un vrai désir de gagner et de préparer au mieux la saison prochaine. A l'image de Benzema, les lyonnais ont réussi à se sortir d'une entame de matche terriblement marseillaise et d'offrir une superbe victoire à nous, supporters fatigués au sortir d'une saison pénible et cruel.
Cette volonté affichée est un gage de satisfaction et prouve que l'OL sera bien prétendant à la succession de Bordeaux (ou Marseille ?) l'année prochaine, pour le titre de champion de France de Ligue 1.

En laissant Juninho sur le banc au coup d'envoi, Claude Puel a pris un pari fou et osé, qu'il a réussi. Il a aussi affirmé son rôle de patron et fait taire les mauvaises langues qui le voulaient déjà partout, sauf à Lyon.
C'est justement en regardant la composition de l'OL au coup d'envoi que l'espoir est immense : sans Juninho, les lyonnais ont réussi à marquer et semer le doute chez les marseillais, pourtant sur une série de treize matches sans défaites.
Juninho, joueur hors du commun qui laissera bien plus qu'une trace à l'OL, jouera son dernier matche de la saison samedi prochain à Gerland face à Caen, et tentera d'inscrire son centième but sous le maillot rhodanien. Juninho, arrivé la même saison que le premier titre de champion de france de l'histoire de l'OL, a toutes les raisons et les conditions pour partir. Le fera t-il ? Rien n'est mois sur, mais nous aurons le temps d'en reparler. La saison n'est pas terminée.

Vivement le 30 mai !

Cela faisait un petit bout de temps que l'OL n'avait pas vécu une crise aussi profonde. Au delà des résultats et du jeu produit par l'équipe, c'est dans l'entraineur, et même les joueurs, que les supporters ont le plus de doutes. La rencontre entre les dirigeants et les supporters lyonnais hier après-midi en atteste. L'OL est en crise et doit s'en sortir au plus vite.
C'est une certitude -ou presque-, Lyon ne sera pas champion de France pour une huitième fois d'affilé. Tout le monde l'a compris et l'a accepté. La troisième place qu'occupent actuellement les lyonnais ne la doivent qu'au parisiens. C'est toute l'histoire de cette saison. L'OL s'appuie sur les résultats des autres clubs pour essayer d'arriver le plus haut possible, dans quatre journées. Sans fond de jeu, sans leaders, sans espérance, il est difficile d'envisager un avenir à cette équipe si les dirigeant ne font pas bouger les choses.
Entre des cadres vieillissants et des jeunes peu expérimentés, on trouve des joueurs confirmés mais qui justement, ne confirment rien à l'OL. Il y aura du ménage cet été entre Rhône et Sôane, c'est certain, et le recrutement sera la clé de la saison prochaine. Au staff de prouver leurs bonnes intentions.

Reveillez-vous !

Jamais Lyon n'a paru aussi fragile, aussi loin de son trône. Son trône, c'était bien ce que tous les supporters lyonnais pensaient, il y a encore deux semaines. C'était le trône des lyonnais, des joueurs, du staff, du club. A présent à quatre points derrière l'OM, désormais possesseur du fameux trône, on ne peut pas dire que l'OL ne l'a pas cherché. Après un difficile matche nul face à Monaco et une défaite à Bordeaux, Lyon n'a plus les cartes en mains pour aller chercher ce huitième titre d'affilé. Et pourtant, c'est bien ce qu'il faudra faire, dès demain face au PSG à Gerland.
Plus que la déception, c'est la résignation qui semble avoir envahi le camp lyonnais. Comment Juninho, Cris et les autres peuvent-ils dire que le titre n'est plus jouable ? Cela fait 7 ans que l'OL est champion de France, comment peut-on laisser échapper son titre, comme ça, sans batailler ? Marseille et Bordeaux ne se sont jamais résignés lorsqu'ils se sont retrouvés à six points de Lyon. Et à plusieurs fois, ils ont remontés la pente en moins de cinq matches.
Ne pas écouter tout ce qui se dit autour, laisser parler la presse et les médias et se concentrer, surtout. Et puis, n'oublions pas que ceux qui disent que l'OM (ou Bordeaux) sera champion, sont les mêmes que ceux qui disaient, en automne, que le championnat était terminé...

3 semaines plus tard...

Une trêve internationale passée avec succès, un buteur retrouvé, des victoires enchainées et une connexion internet de retour, il aura fallu quelques semaines et pas mal d'actualités pour avoir l'occasion de poster de nouveau. Ce blog n'est pas à l'abandon, non. Il est même classé 284ème au classement des blogs sports de Wikio ! Pas mal, même si je ne sais pas combien nous sommes..!

Il est vrai que depuis l'élimination de l'OL en Ligue des Champions face au Barça, son actualité se fait plus maigre durant la semaine. On se consolera en se disant que le staff et les joueurs peuvent se consacrer uniquement sur la Ligue 1. En effet, avec un petit point d'avance sur le deuxième, Marseille, l'OL doit sentir son trône vaciller, et l'espoir d'un Grand Huit chuter. Ce qui casserai considérablement le moral des troupes et emmènerai probablement Benzema, Juninho et d'autres encore sous sous d'autres cieux... Il n'est pas pessimiste de dire que l'OL réalise sa plus difficile saison depuis 8 ans. Que, depuis 2 ans, la qualité de l'effectif ne cesse de baisser, année après année, contrairement au "3 glorieuses" 2004-2005-2006. Mais on peut se poser la question : jusqu'à quand ? J'ai l'impression que le staff s'en ai vraiment rendu compte cette année, et prendra le taurreau par les cornes, l'été prochain. Plusieurs pistes ont déjà été évoqués (nous aurons le temps d'en parler plus tard), mais de là à dire que le mercato estival de l'OL sera riche en qualité (et en quantité ?), il n'y a qu'un pas.

En attendant, l'OL a donné rendez-vous à Monaco, dimanche soir à Gerland. Une victoire est impérative afin de conserver la 1ère place de Ligue 1, et surtout pour se rassurer avant les matches face à Bordeaux et au PSG. Les monégasques, battus à domicile par Le Havre, dernier du championnat, seront donc sur leurs gardes. Mais l'OL en a déjà vu d'autres, non ?

L'OL pique une crise

Il n'est pas question pour l'OL de laisser sa première place à quelqu'un d'autre, mais il était permis d'en douter, après la première défaite de la saison à domicile des lyonnais face à Auxerre. Il était même relativement facile de prédire le mauvais résultat au vu du jeu proposé par les joueurs de Claude Puel. Tout à été dit et redis depuis hier, sur le mental des lyonnais, leur physique. Mais Puel n'a pas retenu la leçon du matche face à Rennes. Après le matche aller contre le Barça, l'ex-lillois avait décidé de réaligner quasiment la même équipe cinq jours plus tard contre Rennes, mais les joueurs avaient eu du mal physiquement à terminer leur matche. Il en a été de même hier.
C'est évidement l'occasion pour certains journalistes de s'en prendre à l'OL, et de faire semblant de ne pas savoir pourquoi Puel à décider d'écarter Piquionne sur les derniers matches, de dire qu'il s'est retrancher derrière cette histoire de tuyau deffaillant qui n'a pu arroser la pelouse hier après-midi, alors que justement, Claude Puel a bien expliqué que ça n'était pas une excuse. Je ne remet pas en question les qualités de Frédéric Piquionne, ni son état d'esprit -j'ai même été le premier à le défendre après son "élection" au Ballon de Plomb 2008, en décembre dernier- mais au vu de ses derniers matches avec l'OL, il est évident de comprendre pourquoi le coach a décidé de le mettre à l'écart... Mais certaines personnes aiment à l'oublier pour tirer sur le club.

Mais cette crise que traverse l'OL (bien que le club n'admet pas en traverser une) peut lui être bénéfique. L'Olympique Lyonnais est une équipe à réaction, sur et en dehors du terrain. Les joueurs et le staff n'ont plus de deuxième chance, il va falloir se remettre à gagner des matches, et le plus vite possible. Cette fois-ci, il n'est pas difficile d'imaginer l'OL retrouver le chemin de la victoire.

Enfant de Lyon

La carrière professionnelle d'un footballeur se joue sur des détails, des faits de matchs, des déclarations. Il y a trois semaines encore, Karim Benzema affirmait que son avenir à l'Olympique Lyonnais était lié à la double confrontation contre Barcelone. Aujourd'hui, il affirme qu'il sera toujours lyonnais l'année prochaine. Une bonne chose pour l'OL et ses supporters.
Ses deux matchs ratés contre le Barça, qui plus est en huitième de finale de la Ligue des Champions, l'on fait prendre conscience de sa jeunesse et du chemin qu'il lui reste à accomplir pour faire parti des meilleurs attaquants d'Europe. Ses occasions vendangées (surtout à l'aller) sont une preuve qu'il lui reste encore des progrès à accomplir dans certains domaines. Peu, mais encore. Mais ce garçon, malgré son jeune âge, a très bien compris qu'un transfert dans un club plus prestigieux que l'OL passait par le banc de touche dudit club. Lui, ce mort de fin de temps de jeu et de buts, sait qu'il lui faudra être au-dessus de tous pour être titulaire au Real Madrid, à Barcelone ou à Manchester. Sa discussion avec Bernard Lacombe y est pour beaucoup aussi, dans son choix de rester entre Rhône et Saône. Et leur pari des 5 buts sur les 5 prochains matchs ne peut être que bénéfique pour lui.
Karim Benzema à l'OL l'année prochaine, c'est fait. Maintenant, au tour de Juninho...

Plus haut, plus loin

Éliminé de la Ligue des Champions, l'OL se retrouve donc avec le championnat de France pour seul compétition jusqu'à la fin de la saison. Une première depuis 5 ans. Mais cette année, le coeur n'y est pas. Ou du moins, il faudra sûrement un peu plus de temps aux lyonnais pour digérer cette élimination, cette humiliation. A la sortie de cette double confrontation face au FC Barcelone, le bilan est impressionnant : 6 à 3. Les lyonnais auront beaucoup de temps devant eux pour regretter les occasions gâchées lors du match aller. Benzema le premier. Mais à part ça, on ne peux pas reprocher grand chose aux joueurs, le Barça était trop fort. Et la presse et les médias s'en donneront à coeur joie. Je ne peux aujourd'hui que constater les statistiques : 16 buts encaissés en 8 matchs de Ligue des Champions. La défense de l'OL, pourtant réputée dans l'hexagone, à pris l'eau en Europe. On se rassurera avec les 18 buts inscrits durant cette épopée européenne. Dont 3 contre le Grand Barça, s'il vous plaît.

Au delà des chiffres, l'OL devra se remettre en question. Remettre en questions les choix de son entraîneur, mais aussi de ses dirigeants. Le recrutement, la communication, l'OL apprendra bien plus de cette élimination que des précédentes, j'en suis convaincu. Savoir aussi, comme l'a su faire Jean-Michel Aulas mercredi soir, poser les bonnes questions, sur le football français, les moyens de ses clubs, leurs ambitions. Méditer sur la défaite, réfléchir au passé et regarder l'avenir. La Ligue 1 revient, et ce jusqu'en mai, il faudra s'y habituer.

En attendant, l'OL et ses supporters, ceux qui les poussent, ceux qui les encouragent, ceux qui les aiment, peuvent recommencer à y croire, comme chaque années. Une nouvelle Ligue des Champions -on l'espère-, des buts, des espoirs, des rêves. Dans un an, on y sera, au rendez-vous des quarts !

Dos au mur

En Ligue 1 comme en Ligue des Champions, l'OL est dos au mur et se voit obliger de réaliser un (très) bon résultat lors de son prochain match dans chacune des deux compétitions.

La Ligue 1. Après le match nul face à Rennes concédé à domicile il y a un peu plus d'une semaine, l'OL a cédé samedi dernier dans le match de gala qui l'opposait à Lille au Stade de France. Plus que la défaite, c'est bien la méforme des joueurs et les blessures à répétition qui inquiètent côté lyonnais. Le retour à la compétition précipité de Clerc et Bodmer, pour pallier les blessures de Mensah et Bousmsong, interroge. Puel a-t'il fait le bon choix en alignant Clerc d'entrée face au LOSC, sans aucun match de CFA dans les jambes, après sept mois d'absences, et quetre jours avant le match si important contre Barcelone en Ligue des Champions ? Bodmer, après avoir affirmé vouloir retrouver le milieu de terrain, a-t'il la motivation de rejouer en défense centrale ? Sorti à la mi-temps samedi dernier à cause de sa douleur persistante à la hanche, Benzema sera t'il en forme mercredi ? Toutes ces questions auront bien évidement leurs réponses en fin de saison, à l'heure des bilans, des joies, des regrets et des critiques. Mais il est difficile de ne pas se les poser actuellement, alors que le PSG frappe à la porte de la première place de la Ligue 1.

La Ligue des Champions. L'OL sera face au plus grand défi de son histoire, mercredi soir à 20h45. Le FC Barcelone, si impressionant depuis le début de la saison, acceuille l'OL pour les huitièmes de finale retour de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Dans l'obligation de marquer pour avoir une chance de survie, les lyonnais devront faire durant 90 minutes (voir plus) ce qu'ils ont fait à l'aller durant les 30 premières minutes. Plus épuisés physiquement et face à un Barça sur la voie de la guérison (Iniesta est de retour), la tâche s'annonce ardue. L'OL pourra toutefois compter sur le retour de son prodige de gardien, une bonne nouvelle parmi les mauvaises : Boumsong pas sur de jouer, le physique de Clerc, et la blessure de Benzema.

Depuis quelques années déjà, les lyonnais ont prouvé qu'ils sont les meilleurs lorsqu'ils sont dos au mur. En Ligue 1 comme en Ligue des Champions, c'est le cas.

Se dépasser

En une semaine, l'OL a l'occasion de laisser filer deux compétitions. Les lyonnais devront tout donner mercredi soir prochain face au FC Barcelone, s'ils ne veulent pas finir la saison au ralenti, en championnat. Il faut remonter à la saison 2002/2003 pour voir l'OL se contenter de la Ligue 1 pour les 3 derniers mois restant..! Lors des 3 saisons suivantes, les lyonnais attendaient patiement les quarts de finales de la Ligue des Champions, en 2006, c'était la finale de la Coupe de la Ligue, et l'an dernier, ils suivaient leur épopée en Coupe de France.
C'est justement de la Coupe de France que l'OL s'est fait sortir hier soir, face à Lille. Je ne reviendrai pas sur les déceptions, tellement nombreuses, d'autant plus que l'OL en est le champion en titre. Mais il y avait là une belle occasion pour les joueurs au faible temps de jeu de se racheter de l'élimination en Coupe de la Ligue face à Metz en octobre dernier. Et malgré le coup de gueule de Jean-Michel Aulas qui avait suivi cette rencontre, ceux-ci n'ont pas su imposer leur jeu, leur rythme. Sans sa Colonne Vertébrale au coup d'envoi (Lloris - Cris - Toulalan - Juninho - Benzema), l'OL est donc bien une équipe normale, presque banale. Heureusement, au milieu de ce naufrage, le but et la passe décisive de Mounier pourrait bien l'aider à sortir du lot pour la fin de la saison. Kallstrom, extrêmement dangereux lui aussi, a confirmé son retour en forme. Et une petite pensée pour Boumsong, 4ème défenseur central en début de saison derrière Cris, Mensah et Bodmer, peu de temps de jeu et beaucoup critiqué, il portait hier soir le brassard de capitaine. Un vrai exemple à suivre.

L'OL aura donc sa revanche sur Lille samedi prochain, au Stade de France, et devra surtout se dépasser mercredi pour ne pas terminer la saison dans "la banalité" de la Ligue 1.

J-6

A moins d'une semaine du choc face au FC Barcelone, le blog change de couleur de bannière ! C'est la Ligue des Champions ! Un petit clin d'œil au maillot jaune de l'OL, histoire de patienter tranquillement...
Après l'élimination hier soir face à Lille en Coupe de France, les lyonnais seront surmotivés pour passer ce huitième de finale, afin de ne pas avoir à jouer que le championnat durant les 3 derniers mois de la saison. Ce serait une première depuis plus de 5 ans ! Pour un effectif constitué quasiment que d'internationaux, et très bien fourni, le championnat et ses matchs toutes les semaines paraîtra extrèmement long... Surtout pour les joueurs au faible temps de jeu..!

Un mal pour un bien ?

Hier soir, à la fin du match, j'avais déjà trouvé le titre de mon prochain article : Les malheurs de l'OL. Mais avec une journée de recul et après revu des médias et des nouvelles, j'ai compris que la soirée d'hier n'aura pas été si terrible que ça.
Malgré le nul concédé face à Rennes et ce but encaissé à 2 minutes de la fin du match, n'oublions pas que l'OL reste à 4 points devant le deuxième, le PSG. Et 5 et 6 points devant l'OM et Bordeaux, pour moi les principaux rivaux des Gones.
Finalement, c'est surtout la blessure de Karim Benzema qui a angoissé le plus de monde. A entendre les premiers résultats hier soir, j'ai bien cru que l'on serait privé de notre numéro 10 pour le match contre Barcelone... Mais ça n'a pas l'air aussi grave que cela, quelques jours de repos suffiront pour le remettre sur pied.
Quelques jours de repos, c'est justement de cela qu'avait besoin Benzema, en manque de réussite (ou de confiance) ces derniers jours. Un peu de recul sur ses matchs et l'enjeu qu'aura celui contre Barcelone le remettra peut-être sur le bon chemin, celui des filets.

Je terminerai sur le probable retour de Mathieu Bodmer contre Lille (mercredi ou samedi). Une bonne nouvelle pour l'OL. Sa puissance et sa technique pourrait être un atout en fin de match contre le barça. Mais d'ici là, une double confrontation face au Losc s'annonce, et une place en demi-finale de la Coupe de France est en jeu dès mercredi...!

Comme un symbole

Cela fait aujourd'hui 69 jours que je n'ai pas posté sur ce blog, pourtant tout neuf. 69, numéro de département du Rhône, fief de Lyon... Ça n'était pourtant pas prémédité ! Le manque de temps m'a beaucoup empêché de poster ces deux derniers mois, le manque de visiteurs aussi. A la fin du match aller contre Barcelone mardi soir, trop fier du match que venait de faire l'OL, je me suis promis une chose : reposter le plus régulièrement possible sur mon blog. J'ai très peu l'occasion dans mon entourage de parler football, encore moins OL. Ce blog est un véritable moyen de communication pour délivrer mes impressions, mes envies, et de pouvoir partager ensuite avec vous vos commentaires. J'avais essayé, lors de l'ouverture de ce blog, de poster un article avant et après chaque match de Lyon. Il m'a été très difficile de tenir cette cadence là, sans compter tous les autres sujets dont je souhaitais parler en même temps. Je ne promet pas deux articles par semaine, ni même un. Mais dans chacun de mes futurs papiers, j'y mettrai la volonté d'un supporter de l'OL à vouloir débattre sur son club, refaire les matchs, pousser ses coups de gueules et ses coups de cœurs... L'OL vaut bien ça...! J'espère vous retrouver souvent ici !